Aujourd’hui, l’article va être particulièrement inintéressant à lire. Mais j’ai quand même choisi de l’écrire, et c’est peut-être ça le plus important.
Impossible de s’arrêter sur une idée
Ce soir, après manger, je me suis souvenu que j’avais décidé de prendre l’habitude d’écrire un article par semaine. J’étais en train de me mettre au lit avec un bon livre, mais je me suis levé, j’ai allumé mon ordi, je me suis connecté, et je me suis retrouvé devant cette page blanche.
J’avais beaucoup d’idées, et en même temps j’avais peu d’idées. Je garde une note avec des idées d’articles, que ça soit des thématiques ponctuelles, soit des formats d’articles qui peuvent être récurrents. Seulement, malgré le fait que cette liste doit m’empêcher les pannes d’inspirations, je n’étais pas pour autant inspiré pour choisir un thème et développer dessus. Il y a plein de thèmes intéressants dont je parlerai sûrement un jour, mais pas ce soir.
Même dans les idées d’articles qui peuvent être réutilisées (par exemple la review d’un livre, d’un film, un commentaire sur une citation ou autre chose), je ne sentais rien. En ce moment, je suis en train de lire un livre qui me happe (celui dont je parle deux paragraphes au-dessus), et j’aimerais bien en parler mais je voudrais finir le livre d’abord. De même, j’ai récemment entendu parler d’un film super, mais je ne l’ai pas encore vu donc je ne souhaite pas en parler.
Une idée un peu nulle
M’est alors venue cette idée : écrire sur le fait de ne pas savoir quoi écrire. Parce que si vous remarquez bien, on commence le quatrième paragraphe et vous sentez bien que ça n’est pas dans cet article que je vais vous faire part de mes opinions sur tel ou tel sujet de société.
Au contraire, je suis en train de vous dire que la seule idée que j’ai eue pour cet article de la semaine, c’est de vous parler du processus qui m’a amené à écrire un article sur le fait de ne pas avoir d’idées. Et structuré qui plus est, j’ai prévu de faire un joli plan en 3 parties avec chacune trois paragraphes pour vous parler de tout ça !
Non-seulement l’idée paraît très nulle annoncée comme ça, mais en plus je trouve qu’elle fait très bobo tellement c’est meta. Même moi j’ai un peu honte quand je l’écris, j’ai l’impression que je ne me sens plus péter à passer pour un auteur en panne d’inspiration, le fameux effet « writers’ block ». Pour autant, au fil de l’écriture, je me rends compte qu’il était important que j’écrive cet article.
Les avantages de faire ça
Pourquoi est-ce qu’écrire cet article est important finalement ? Eh bien, au fil de ma réflexion, j’ai pu dégager deux grandes idées :
La première, c’est que ça permet de maintenir l’habitude d’écrire. C’est une habitude que j’essaie de maintenir, et en publiant cet article, je peux me permettre de dire que je l’ai fait. Ok, c’est peut-être pas le plus glorieux des articles, mais au moins mon corps et mon esprit comprennent qu’il y a des moments où j’ai envie de me mettre devant un clavier et d’écrire. Ça marche plutôt bien jusqu’à présent, et j’ai envie de continuer sur cette lancée, donc écrire cet article est important.
L’autre avantage, qui découle du premier quelque part, c’est qu’il me permet de réfléchir en tant que personne qui souhaite publier des articles. Et au fil de la rédaction, j’ai découvert qu’écrire cet article m’avait rappelé une idée pour un autre article que j’avais eue. Je l’ai mise dans ma liste d’idées, donc peut-être que je n’écrirai jamais dessus, mais au moins elle est là si un jour j’ai la motivation.
Conclusion
Donc finalement, à travers cet exercice, ce qui compte n’est pas tant le contenu, mais plutôt ce que ça m’oblige à faire. En faisant ça, je forge petit à petit cette habitude que j’ai choisie de prendre, et donc même si le sujet est inutile, finalement l’acte est important.
Plus globalement, ça revient à des idées que j’ai déjà pu développer sur ce blog. Finalement, lorsqu’on se donne un objectif, comme faire un marathon par exemple, ce qui compte n’est pas tant ce qu’il y a en surface qui compte (avoir les meilleures tenues, les meilleurs compléments alimentaires, les meilleurs logiciels d’analyse de performance), c’est surtout de conserver une habitude (aller courir 3 fois par semaine), même si c’est pas toujours agréable.
Finalement, peut-être que j’écrirai des grands articles sur ce site. Mais ces grands articles ne peuvent exister que si je prends la peine d’écrire, et donc de passer par des moments comme celui-ci où je me retrouve à écrire sur ne pas savoir quoi écrire.
C’est tout pour cette semaine ! Peut-être que d’ici la semaine prochaine, j’aurai fini le livre et je pourrai en faire un résumé. Ou alors peut-être que j’aurai vu le film. Ou peut-être que j’aurai envie d’écrire sur l’une des idées de la liste, qui sait ? Rendez-vous la semaine prochaine !
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