En décembre, l’heure est au bilan de ce que j’ai fait cette année. Et cette semaine, je reprends le premier article que j’avais écrit lors du renouveau du blog à propos des habitudes.
Le projet initial
Dans l’article Les habitudes, je parlais d’une idée que j’avais lue chez deux auteurs : plutôt que de chercher un but à sa vie, il fallait d’abord mettre en place des habitudes. L’exemple qui m’avait parlé à l’époque, c’était la différence entre se mettre en tête de faire un marathon et se mettre en tête de courir 3 fois par semaine.
À la fin de l’article, j’avais fais une liste de 4 activités que je voulais intégrer dans un système d’habitudes : faire de l’exercice, lire, écrire et méditer. Pour être sûr de ne pas manquer à ma tâche, j’ai mis des alertes dans mon calendrier chaque soir en respectant le planning que je m’étais fait.
Dans cet article, je vais partager les résultats de cette expérience qui dure depuis un peu moins d’un an maintenant. Il y aura 3 catégories : la grande perdante, les petites fiertés et la bonne réussite.
La grande perdante
La grande perdante dans toute cette expérience, c’est la méditation. Au début de mes années d’école d’ingé, je m’investissais beaucoup dans la méditation. J’avais trouvé une routine avec des exercices de visualisation et j’étais très assidu. Ça m’a tenu deux ans environ, puis j’ai perdu l’habitude.
L’année dernière, je m’étais dit que j’allais reprendre. J’espérais que ça allait calmer l’anxiété que je ressentais à l’époque, et que ça allait également me faire travailler la visualisation de mon futur. Je l’avais placée le vendredi soir pour plusieurs raisons : ça permettait de conclure la semaine de travail et d’entrer en week-end sereinement, et c’était quelque chose que je pensais facilement faire dans le train (je prends souvent le train le vendredi soir).
Eh bien j’ai très peu tenu cette habitude. Je n’ai pas de chiffres exacts, mais par rapport aux autres habitudes, c’est clairement celle que je tiens le moins. Pourquoi ?
Il y a quelques raisons pratiques, notamment le fait que le train n’est pas un environnement si approprié que ça pour pratiquer la méditation. Il y a les annonces régulières, les gens dans le train, et il y a aussi mon excitation d’arriver qui me font me concentrer sur d’autres choses. Ensuite, il y a le fait que je n’ai jamais réussi à trouver le bon programme de méditation. Pendant un moment, j’avais un programme qui durait 40mn, c’était bien mais c’était long ! J’ai réussi à en trouver des plus courts mais je n’ai jamais réussi à tenir.
En étant parfaitement honnête avec moi-même, je pense surtout que je n’avais pas tant la volonté que ça de retrouver cette habitude. C’est aussi pour ça que ça n’a pas tenu, sinon j’aurais trouvé des moyens de dégager du temps pour ça.
Ceci dit, essayer de mettre en place cette habitude m’a permis de travailler un peu sur ma respiration, et il y a un petit exercice que je fais assez régulièrement avant de m’endormir. De plus, d’autres activités comme la lecture et l’écriture peuvent aussi être considérées, d’une certaine manière, comme des activités méditatives. Donc même si je ne l’ai pas tenue en soi, c’est bien une marque que cette habitude a un peu joué sur ma personnalité.
Les petites fiertés
Il y a deux petites fiertés dans ce classement : le sport et l’écriture. Ce que j’entends par petite fierté, c’est que ce sont des habitudes que je n’ai pas forcément très bien tenu, mais même quand je ne les faisais pas pendant un temps, je finissais par m’y remettre.
Parlons d’abord du sport. Pendant longtemps, je courrais environ 3 fois par semaine. C’était devenu une habitude pour moi, et je suis allé jusqu’à faire un semi-marathon. Puis, dans les mois qui ont suivi, je me suis fait mal lors d’une séance et j’ai préféré arrêter pour que mon moi du futur me remercie de ne pas avoir tout cassé dans mon corps à 24 ans.
Je me suis donc tourné vers la natation ! Et je suis très content car j’ai réussi à m’y tenir … lorsque j’étais dans ma ville. En effet, mon travail fait que je me déplace pour des longues périodes (environ 1 mois), et là-bas, il n’y a pas de piscine. Donc, ça fait que dans ma ville, je tenais bien mon rythme, mais d’un coup il y avait des gros creux.
Pour l’écriture, c’est un peu pareil, mais ce n’est pas lié à mon travail, mais plutôt à mes vacances. En effet, lorsque j’ai pris des vacances au cours de l’année, je ne prenais pas le temps d’écrire des choses sur ce blog. Donc même si les causes sont différentes, c’est aussi ce qui explique certains creux dans les publications.
Mais la petite fierté pour ces deux habitudes selon moi, c’est d’avoir pu observer ma capacité à revenir sur les rails même après des périodes longues sans pratiquer. Je pense notamment à la natation où, même après des périodes de plus d’un mois sans nager, j’y retourne quand même. Et pareil pour l’écriture, en témoigne cet article. Donc je suis content !
La grande gagnante
Et la grande gagnante parmi ces 4 habitudes que je m’étais fixées, c’est la lecture !
Je n’ai pas quantifié le nombre de livres que j’ai lu, mais il y en a quand même pas mal ! Encore une fois, l’objectif n’était pas de lire un certain nombre de livres, mais juste de mettre en place l’habitude pour le faire.
Et l’avantage de la lecture, c’est que c’est l’activité la plus simple à faire parmi toutes celles que je voulais faire. Le créneau durant lequel je le faisais (mardi soir) était idéal, je pouvais le faire dans ma ville ou en déplacement, en période de travail ou en période de vacances. Ok, il y a sûrement certains soirs durant lesquels j’ai pas lu, mais je crois que c’est quand même l’habitude que j’ai le plus tenu.
Je lis beaucoup de non-fiction (des essais ou du développement personnel), mais j’ai aussi réussi à lire quelques livres de fiction au cours de l’année ! D’ailleurs, le succès est tel que cette année, j’ai demandé beaucoup de livres pour Noël !
Conclusion
Globalement, je suis assez content de moi ! Il y a une habitude que j’ai bien tenue, et deux autres que j’ai moins tenu mais vers lesquelles j’ai toujours réussi à me retourner. Ça me rappelle justement une phrase que me dit un ami et qui correspond à l’état d’esprit que j’ai cherché à développer au cours de cette expérience :
Même si un joueur de foot est bon, il lui arrivera de manquer des penalties. Ce qui le différencie des joueurs « moyens », c’est sa capacité à en réussir de nouveau rapidement après.
Finalement, c’est normal de ne pas avoir toujours réussi à tenir toutes les habitudes, je pense notamment à la natation. Mais au moins, dès que les conditions étaient de nouveau réunies, je me remettais vite sur les rails. Et ça, c’est quelque chose dont je suis content finalement.
Et voilà pour cette semaine ! Cet article est le premier d’une série d’articles que je publierai en décembre afin de faire le bilan de l’année. Si ça vous intéresse, restez attentifs 🙂
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