Au début du confinement, j’ai regardé un pseudo-documentaire sur la notion de bonheur. Il ne m’a pas spécialement plu, mais par contre, à un moment, on y voir quelqu’un lire un passage de « Propos sur le bonheur ». Et je me suis dit qu’il y aurait sûrement des choses plus pertinentes dans ce livre que dans le documentaire. Je l’ai fini il y a quelques jours, et laissez-moi vous dire pourquoi il m’a plu !
Parce que ça se lit très bien
J’ai acheté ce livre un peu sur un coup de tête, sans vraiment savoir comment il était organisé. Eh bien en fait, il s’agit de 93 petits textes avec à chaque fois une idée qui est discutée. Si j’ai bien compris initialement, ces textes avaient été écrits pour un journal de l’époque, et ils ont ensuite été rassemblés dans un livre.
C’était vraiment une bonne surprise pour moi car je m’attendais à un texte long et du coup très dur à lire ! Finalement, très peu de propos dépassaient deux pages … sachant que c’est un livre de poche ! Du coup je les lisais par petits groupes quand j’avais du temps, c’est vraiment une structure de livre bien pensée !
Parce que les conseils sont mieux que n’importe quel motivational speaker
Au fil du livre, Alain propose plusieurs conseils pour être heureux. Et finalement, ces conseils sont assez simples. En très simplifié, il faut voir le bonheur comme une attitude qu’on peut choisir d’adopter pour agir plutôt que comme un sentiment qui résulte d’une action. Ce changement de point de vue nous place comme acteur et non-plus comme receveur, et cette idée revient assez régulièrement sous une forme ou sous une autre.
Du coup, face à toutes ces vidéos ou ces sites plus ou moins honnêtes qui vendent des méthodes pour être heureux, je me dis qu’il vaudrait mieux acheter ce livre. Les conseils sont les mêmes, car finalement la « recette » n’est pas aussi compliquée qu’on ne le pense, et ça nous coûte moins cher.
Parce qu’il y a une technique de fou pour stopper le hoquet (!)
Eh oui, on trouve de tout dans ce livre ! Plus sérieusement, Alain fait souvent des parallèles entre les états psychologiques et des états physiques comme la toux ou le hoquet. Et au fil des pages, il donne un conseil de fou ! Dès que le hoquet démarre, faites comme si vous bâilliez et, si tout se passe bien, il va partir directement ! J’ai testé cette technique encore aujourd’hui et elle marche bien ! Et je l’ai passée à ma copine qui désespérait de ne pas stopper ses hoquets, ça a aussi marché pour elle ! Plus vous exagérez le bâillement, plus il y a de chances que ça soit efficace !
Derrière ces petites astuces, l’idée est d’être attentif à ce qu’il se passe et de réagir directement plutôt que de subir le hoquet, la quinte de toux, mais aussi des états psychologiques. Et je trouve que ces parallèles avec des situations que tout le monde a vécues est d’autant plus pertinent pour faire passer son message !
Conclusion : allez-y !
J’ai beaucoup aimé lire ce livre, d’autant plus durant cette période de confinement que j’ai prise comme l’occasion de lancer des réflexions personnelles. Alors que j’avais détesté la philosophie au lycée et en prépa, j’étais bien content de trouver un livre simple à lire qui parle de notions philosophiques comme le bonheur.
Après, c’est un livre qui a été écrit autour de la première guerre mondiale, donc parfois c’est du vieux français, mais il n’y rien qui ne gêne vraiment la lecture. Au pire il y a des mots qui ne sont plus employés aujourd’hui, mais avec un dictionnaire ça se trouve facilement donc ça passe !
Si vous avez l’occasion de lire ce livre, j’espère qu’il vous plaira ! À la semaine prochaine !
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