Alors là, c’est une question intéressante. Au début, j’imaginais une conversation avec quelqu’un, et vu que j’ai passé une bonne journée, donc ça allait. Et puis je me suis souvenu que j’avais fait une insomnie cette nuit. Les conversations avec soi-même, ça compte !
Confinement ? Quel confinement ?
Bon, à l’heure où j’écris ces lignes, vous êtes sûrement comme moi : confiné.es chez vous pour limiter l’épidémie de covid-19. Chacun vit ça du mieux qu’il peut. Pour ma part, je ne ressens pas vraiment de changement. Je ne vais plus sur mon lieu de travail, mais grâce à la magie des VPN et des proxys, je peux travailler de chez moi. Donc comme je le dis souvent depuis quelques semaines, pour moi le confinement se traduit surtout par un changement de chaise de bureau.
Et ça me fait un peu chier honnêtement.
Pour les gens qui sont au chômage partiel ou total, la situation financière est peut-être compliquée, mais j’y vois aussi des bénéfices en termes de temps libre pour soi et ses proches qui est dégagé. Tout n’est pas tout rose, j’entends bien, mais quand même, avoir autant de temps sans rien faire, c’est rare. Et dans ces moments-là, plein de choses sont possibles. Démarrer un livre, écrire un article, écouter un podcast, peindre un tableau, apprendre quelque chose, faire une introspection, etc.
Mais puisque je travaille, je n’ai pas vraiment cette possibilité. Alors je me retrouve à prendre du temps là où j’en ai. Et la dernière fois que j’ai eu du temps libre, c’était cette nuit.
Insomnie et introspection professionnelle
Je suis très préoccupé par ma vie professionnelle. Je pense que ça se voit sur ce blog, j’en parle toujours directement ou indirectement. Je passe beaucoup de temps à réfléchir à ça, soit en ressassant les anciennes expériences que j’ai kiffées, soit en tirant des constats sur mon job actuel, soit en faisant des plans sur la comète pour le futur.
Le constat je plus récent que je fais sur mon job actuel, c’est qu’il ne me plait pas. Alors évident, c’est pas tout noir, il y a des choses que j’aime bien, il y a des choses que je réussis, il y a des choses qui piquent ma curiosité. Mais globalement, les résultats ne sont pas là, et au-delà des problèmes techniques et humains que je peux rencontrer, je suis aussi responsable de cette situation.
Ce constat, je l’ai fait étapes par étapes depuis 2 ans. Mais en fait, je l’avais déjà fait il y a bientôt 3 ans dans mon précédent job. En fait, j’aime bien le secteur dans lequel je suis, mais finalement, pour devenir bon, il faut faire des choses que je ne fais pas. Non pas que je ne suis pas capable de les faire, mais je ne les fais pas.
Au fil de ces réflexions, une question revient régulièrement :
Mais du coup, pourquoi ne pas arrêter ce job ?
Et c’est là qu’on arrive aux peurs, et à la discussion que je devrais avoir avec moi-même.
Conférence TED et peurs
Puisqu’au bout d’un moment, y avait toutes ces pensées dans ma tête et que je n’arrivais pas à les calmer, j’ai sorti mon portable en reprenant des articles ou des vidéos que j’avais enregistrées pour plus tard. Et je suis tombé sur cette conférence TED :
Dans cet article, Tim Ferris propose un exercice en trois parties pour affronter ses peurs. L’exercice est très simple et demande 3 pages et 1 crayon. Si quelque chose nous fait peur, voici ce qu’il propose :
- Sur la première page, définir tout ce qui pourrait mal aller, l’idée est d’être le plus exhaustif possible, puis donner une piste pour éviter que ça se produise, et donner une possibilité pour réparer les dégâts si ça se produit,
- Sur la deuxième page, estimer les bénéfices d’une tentative d’action malgré la peur, voire d’un succès, même partiel ?
- Et enfin, sur la dernière page, que nous coûte l’inaction qui nous fait rester dans cette peur ?
Je pense que c’est typiquement le genre de conversations que je devrais avoir avec moi-même. Je pense que derrière ce que je fais (et ce que je ne fais pas) avec mon job actuel, il y a beaucoup de peurs, peut-être que je ne soupçonne pas moi-même, qui sont en jeu.
Mais je travaille durant le confinement, donc ça ne sera pas avant ce week-end a priori. Dommage, mais c’est comme ça. Et puis, pour arrêter de faire le Calimero quelques instants, je suis quand même content de pouvoir continuer mon travail alors que d’autres sont bien plus dans la merde que moi.
Voilà pour cette semaine ! Merci de m’avoir lu et à la semaine prochaine !
Laisser un commentaire