Quelle est la compétence que j’ai toujours eu envie d’avoir ?

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Et surtout pourquoi ? Ce sont les deux questions sur la carte que j’ai piochée aujourd’hui. Au moment où je débute ce texte, je ne sais pas encore trop comment répondre, mais l’inspiration va venir au fil de l’écriture !

Déjà, qu’est-ce qu’il y a comme compétences ?

À une époque, je m’étais un peu intéressé à la notion de compétence (skill en anglais), et j’avais découvert qu’on pouvait classer les compétences en deux grandes catégories : les hard skills et les soft skills. Dans ma compréhension, les hard skills sont des compétences qui font plutôt appel à un savoir-faire. Par exemple, un hard skill pourrait être de savoir monter un meuble, cuisiner un plat, entretenir une plante, etc. À l’inverse, les soft skills sont plutôt des savoir-être. Dans les exemples de hard skills, on trouve la capacité à organiser son temps, à diriger une équipe ou à supporter la pression.

L’une des principales différences entre les hard skills et les soft skills, c’est leur capacité à être transférable d’un domaine à un autre. Je vais prendre l’exemple d’une personne qui fait des meubles en bois et qui décide de se lancer dans le jardinage. A priori, sa compétence du bon outil à utiliser pour usiner le bois ne va pas être transférable entre les deux métiers, c’est plutôt une hard skill. À l’inverse, gérer l’insatisfaction des clients, c’est plutôt une soft skill car un.e client.e insatisfait.e parce que son meuble est cassé ou parce que sa plante a fané reste un.e client.e insatisfait.e. La limite n’est pas toujours aussi claire, mais j’espère que ça vous donne l’idée.

Donc dans cet article, je vais vous parler d’une hard skill et d’une soft skill que j’aimerais développer et de pourquoi j’aimerais le faire. C’est parti !

Hard skill : apprendre à programmer avec Python

Du fait de ma formation, il m’arrive de faire des programmes informatiques. En général, ces programmes ont deux applications : faire des calculs qui prendraient trop de temps et de place si je les faisais sur un papier, ou alors automatiser le fonctionnement de certains logiciels pour travailler plus rapidement. Rien de très fantastique non-plus.

Sauf que ma formation initiale n’est pas tournée vers la programmation, et donc j’ai utilisé le langage qui était adapté à ce que j’étudiais : Matlab. Et honnêtement, j’y prends mon pied. J’ai l’impression d’avoir vraiment trouvé un langage dans lequel je me sens bon et dans lequel j’ai envie de progresser. Mais Matlab a aussi quelques inconvénients. Tout d’abord, c’est un langage qui est utilisé dans une communauté restreinte, à savoir la communauté scientifique. C’est-à-dire que les programmes que je fais ne pourraient pas vraiment être utilisés par des personnes d’autres secteurs. Et ensuite, Matlab est un langage géré par une entreprise privée et son code n’est pas en accès libre, donc éthiquement, ce n’est pas forcément ce que je souhaite encourager via mon utilisation.

Il faut savoir qu’il existe des alternatives open source à Matlab, les deux plus connues étant Octave et Scilab, mais bien qu’elles résolvent le second problème, ces langages restent assez confidentiels, même au sein de la communauté scientifique qui (dans ce que j’ai pu voir), utilise surtout Matlab.

J’aimerais donc apprendre Python pour pouvoir programmer dans un langage largement connu et utilisé, et pour faciliter encore plus la circulation des codes que je pourrais produire. De plus, à titre personnel, je verrais ça comme une forme d’émancipation vis-à-vis d’une entreprise privée, même si Matlab reste clairement mon premier amour.

Soft skill : avoir le courage de s’affirmer

Dans ma vie, il y a beaucoup de choses que j’ai faites parce que c’était des choses que les gens autour de moi faisaient. Et comme le dit le dicton, « on est la moyenne des 5 personnes que l’on côtoie », donc sans vraiment en être conscient, j’ai fait des choix basés sur les choix que les personnes autour de moi faisaient. Depuis quelques années, je me rends compte des effets négatifs de cette attitude puisque je finis par me retrouver dans des situations qui ne me conviennent pas, mais j’ai du mal à l’exprimer.

Un des exemples les plus forts actuellement est mon job actuel. Il y a des attitudes de certaines personnes qui ne me conviennent pas, mais je n’ose pas m’affirmer face à ces personnes car elles sont en position de supériorité et ont un jugement direct sur mon travail. Et de manière générale, je pense qu’avec le temps, je réalise que ce type de poste n’est pas pour moi, mais je n’ose pas le quitter, notamment par peur du jugement social. Alors qu’au fond de moi, je me dis que ça m’apporterait une certaine tranquillité d’esprit de ne plus faire ce travail.

Mais clairement, c’est quelque chose que je ne fais pas assez. Je ne sais pas si ça signifie que je ne suis pas courageux en tant que tel, je pense que c’est quelque chose qui peut se développer. Mais je pense que ce qu’il me manque, c’est une sorte de « fail safe » : un filet de sécurité, une situation où je peux développer mon affirmation de moi sans craindre un retour de bâton. Ainsi, en retour, je pourrais prendre du recul par rapport aux chois que font les gens autour de moi, savoir si ce sont des choix que je veux aussi faire, et si ce n’est pas le cas, je pourrais affirmer ma position sans réserve.

Conlusion

Voilà donc les deux capacités que j’aimerais développer ! D’un côté, j’aimerais apprendre Python pour programmer dans un langage plus largement utilisé et qui ne dépend pas d’une entreprise privée, et de l’autre j’aimerais développer mon affirmation de moi pour savoir dire stop quand je me rends compte que les choix que j’ai fait ne me conviennent plus.

Je suis curieux de savoir quelles capacités vous auriez choisi et pourquoi également ! D’ici là, à la semaine prochaine pour un nouvel article !

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