Plus précisément : si j’avais le choix, dans quelle période je souhaiterais vivre ? Et surtout, pourquoi ? C’est ce qu’on va voir dans cet article !
J’aurais aimé vivre dans les années 80
Quand j’étais au lycée, j’ai reçu un iPod touch à Noël et de fil en aiguille, j’en suis venu à m’intéresser à l’histoire d’Apple. Je me suis complètement plongé dedans, et je finissais souvent par en parler à tous les gens autour de moi, dont mes parents.
En discutant avec eux, j’ai appris qu’en fait, ils avaient utilisé les premiers Mac au temps de leurs études ! Quand j’avais appris ça, j’étais vraiment « sur le cul » et je me souviens m’être dit que j’aurais vraiment aimé vivre à une époque où l’informatique grand-public se démocratisait.
Donc si on me proposait de faire un saut en arrière d’environ 40 ans (le lancement du Mac était en 1984), je pense que je dirais oui sans l’ombre d’un doute ! J’aurais pu vivre mois après mois l’arrivée de ces machines qui devaient fasciner à l’époque !
Et en même temps, est-ce que j’aurais vraiment aimé ?
Je me suis posé cette question quelques temps plus tard. En fait, mon appréciation de cette période dans l’histoire de l’informatique est biaisée. Puisque je vis maintenant, je sais comment l’évolution de l’informatique a influencé notre société, et donc c’est pour ça que je m’y intéresse.
Mais si on enlève ce biais, j’aurais peut-être vécu l’arrivée des ordinateurs comme une tendance sans vraiment m’y intéresser. Ce qui fut le cas de mes parents par exemple. Ils ont vécu ça de l’intérieur, mais ça ne les a pas transformé pour autant.
Donc finalement, si je sais qu’en vivant à une période donnée, je ne peux pas ressentir l’excitation que je ressens quand mes parents me parlent des premiers tableurs qu’ils ont utilisés, à quoi bon vouloir vivre dans cette période ? Surtout qu’à bien d’autres égards, tout n’était sûrement pas très reluisant des les années 80. À part la musique en France peut-être …
Donc finalement, quelle période ?
De manière similaire, on peut se dire que vouloir vivre dans le futur est presque un vœu pieux car on ne sait pas de quoi l’avenir sera fait, donc c’est un peu illusoire de souhaiter vivre dans un monde qui n’existera peut-être pas.
Donc je pense que le meilleur choix est sûrement de dire « le présent ». C’est finalement la période qui nous affecte directement, donc autant en profiter. Le plus dur finalement, c’est d’identifier les choses qui sont objectivement bonnes dans la période que l’on traverse et de se débarrasser de nos ressentis subjectifs sur une période donnée.
Alors forcément, en 2020, c’est un exercice assez compliqué car il y a beaucoup de choses qui nous sont tombées dessus sans qu’on s’y attende vraiment. Mais en prenant un peu de recul, il y a des manières de voir des choses positives.
Au moment où j’écris ces lignes, je pense notamment à une série de vidéos qui s’appelle « Les bonnes nouvelles du féminisme ». Chaque mois, la journaliste rapporte 5 bonnes nouvelles du monde entier qui sont en faveur des droits des femmes. Et dans des luttes aussi compliquées que celle-ci, ça peut vraiment être bénéfique d’avoir ce genre de lanternes pour garder le cap.
Conclusion
Voilà, c’est tout pour cette fois-ci ! Peut-être qu’un autre article suivra cette semaine, mais rien n’est moins sûr ! Je constate que mon nouveau mode de vie change mes habitudes et donc que j’ai parfois du mal à tenir le rythme d’une publication par semaine. En tout cas, que ça soit dans 2 jours ou dans 2 mois, à la prochaine !
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