Quelles qualités j’admire chez moi ?

Temps de lecture estimé : 5 mn

Cette semaine, retour aux cartes ! Cette carte me fait penser deux choses opposées. D’un côté je suis assez content car certaines cartes posent des questions que je trouve un peu nulles. Mais de l’autre, on peut vite tomber dans de l’autocomplaisance ! Alors je vais essayer de trouver trois qualités qui me caractérisent.

Je suis un gentil

Ça paraît un peu facile dit comme ça, mais je pense que c’est plus profond que ça en a l’air. J’ai un peu du mal à l’expliquer, mais je pense que, dans la plupart des décisions que je prends, je n’ai pas de volonté de nuire à d’autres ou à moi-même. Ça ne veut pas dire que ça n’arrive pas, des fois je prends des décisions pétées et ça me fait du mal où ça fait du mal à d’autres. Mais au moment où j’ai pris cette décision, mes intentions étaient bonnes.

Alors évidemment, c’est quelque chose qui n’est pas forcément bien vu, avec notamment le proverbe « trop bon, trop con » ou alors la figure du « Nice Guy », mais je pense que sur le long terme, c’est plus viable d’être gentil. Après, pour nuancer ça, je citerais l’humoriste Paul Mirabel qui fait le lien entre la morphologie et les traits de caractères. « On me dit souvent que je suis quelqu’un de gentil. Je n’ai pas le choix. ». Moi-même j’ai aussi un physique d’homme plutôt grand et plutôt fin, donc c’est compliqué « d’en imposer », même si je laisse cette définition volontairement floue pour cet article.

Je réfléchis sur moi

Je pense que ça se voit bien avec le blog, et encore plus depuis que j’ai reçu ce jeu de cartes, mais je passe un paquet de temps à réfléchir à qui je suis, qu’est-ce qui est bon pour moi, qu’est-ce que je suis appelé à faire dans ma vie. Si mon esprit est occupé, ces questions ne me viennent pas à l’esprit. Mais dès que j’ai du temps à rien faire, ces questions viennent occuper une grande partie de mes pensées.

Du coup, ça me permet de découvrir des choses, d’apprendre d’autres choses, d’évoluer un peu sur certaines positions que j’ai, d’autant plus quand je peux en discuter avec des ami.es. Et du coup, ça se finit en posts sur ce blog ou en réflexions interminables sur mon ordi ou mes applis de notes. Le but premier, comme la pensine de Dumbledore, c’est de faire sortir ces pensées de ma tête. Mais ça me permet aussi d’y réfléchir en les détachant de moi. Ce qui nous mène à …

Je suis capable d’évoluer

On souhaite souvent à des personnes : « reste toi-même ». Si on y réfléchit quelques instants (voir point précédent), on peut vite se rendre compte que c’est quelque chose de très risqué de rester dans le même état à l’échelle d’une vie. Je pense que c’est une qualité que de savoir reconnaître que certains traits de caractères, certaines réflexions ou certaines attitudes ne peuvent plus tenir et qu’il faut évoluer. Comme le dit bien Kery James:

J’évolue donc ma musique ne peut pas rester la même
Alors qu’elle est censée être fidèle à moi-même
Alors oui je me suis contredit
Oui j’ai changé d’avis
Eh ben oui, j’ai grandi

Lettre à mon public, Kery James

Par expérience, lorsqu’on voit quelqu’un évoluer ou qu’une évolution s’impose à nous, on a d’abord du mal à l’accepter. Cependant, après coup, on se dit que ce sont les personnes qui n’ont pas évolué qui ne sont plus dans le coup. Exemple tout simple : aujourd’hui, qui dans le rap oserait revenir à un style type baggy/maillot de basket ? Impossible. Du coup, c’est quelque chose que j’essaie de travailler.

Conclusion : on a les défauts de nos qualités

Il me semble que c’est Navo, l’un des co-auteurs de la série « bref. » qui a eu cette phrase qui apporte pas mal de nuance à tout ce que j’ai énoncé plus haut.

On peut sûrement dire que je suis gentil, mais dans certains cas ça ne joue pas à mon avantage, car c’est un peu corrélé à une faible affirmation de soi. Concernant le fait de réfléchir, c’est très bien, mais ça fait vite de moi quelqu’un de très « mental » qui peut mettre du temps avant de passer à l’action ou qui va se torturer inutilement pour rien. Enfin, le fait d’évoluer est positif évidemment, mais si le changement est permanent, ça peut donner l’impression que je suis incapable de me fixer sur quelque chose dans la durée.

Donc même si ce sont des choses positives que je trouve sur moi, je pense qu’il faut se souvenir de deux choses. Tout d’abord, ça n’est pas absolu. Par exemple, il y a sans conteste des fois où j’ai pu être méchant avec des personnes. Et ensuite, ça ne veut pas dire que c’est bien tout court, il y a forcément un revers à cette médaille.

Cependant, je pense que cet exercice est tout de même intéressant car il permet de se concentrer sur ce qu’on aime chez soi et non sur nos défauts, ce qui arrive souvent. On vit dans une société qui va souvent venir compter nos défauts que nos qualités, donc réfléchir à cette question était tout de même très intéressant !

Pour la semaine prochaine, je quitterai ce jeu de cartes pour faire un bilan de la manière dont j’ai vécu le confinement. À la semaine prochaine !